On accédait au vestibule octogonal par une imposante porte en chêne (disparue) dominant un escalier assez raide (disparu). Le haut plafond à voûtes d’ogives donne au vestibule une ambiance de chapelle, tandis que le sol marqueté de marbres de couleur et d’onyx dessine un superbe trompe l’œil de caissons. Une grande baie rehaussée de quatre marches ouvre largement sur le célèbre escalier d’onyx, tandis que trois portes en chêne mènent aux diverses parties de l’hôtel.

Manguin ne nous a guère laissé de photographies du vestibule, à l’exception toutefois d’un des dessus de portes orné d’un grand monogramme B, désignant Blanche, ainsi que se faisait appeler la Païva. Mais il n’a gardé trace ni d’une vue d’ensemble du vestibule, ni des superbes médaillons des Fables de La Fontaine sculptés aux portes. Cependant un cliché du départ de l’escalier d’onyx nous permet de découvrir que de grandes potiches chinoises, montées en candélabres, agrémentaient cette entrée. On y découvre aussi les tringles de bronze doré au-dessus de toutes les baies, destinées à supporter de lourdes tentures, qui contribuaient à créer une atmosphère riche et feutrée. Enfin, aux murs un discret petit semis de rosaces probablement dessiné par Manguin, dans l’esprit de Viollet-le-Duc, a été restauré récemment.

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