Après la Révolution, les arts décoratifs connaissent un nouvel essor sous le Directoire (1795-1799) grâce aux commandes de clients récemment enrichis et à la création des Expositions des produits de l’Industrie française, destinées à encourager les innovations techniques des différents corps de métiers. Les meilleurs orfèvres, comme Jean-Baptiste Odiot, exécutent des pièces de table d’un extrême raffinement. Sur des formes épurées se déploient des ornements inspirés de l’Antiquité grecque et romaine : palmettes, papillons, cygnes, dauphins, figures drapées, faunes, centaures et sphinges.