Qu’il s’agisse de question de conservation matérielle ou de lisibilité de l’œuvre, le paravent nécessitait un important travail de restauration fondamentale qui a été confié à Anne Jacquin, spécialisée en conservation-restauration de mobilier d’art, objet et mobilier en laque.
Après avoir procédé à la consolidation de la structure (photos 4 ; photo 5) et au refixage de la polychromie, un décrassage minutieux de toute la surface a pu être réalisé (photo 2 : fleurs en cours de nettoyage ; photo 3 : canards partiellement dégagés). Les repeints ont ensuite été dégagés lorsque cela était possible (photo 1 ; photo 6 : après dégagement des repeints ; photo 7 : avant retouche), les lacunes rebouchées à l’aide de mastic à base de cires et de résine. Enfin, la réintégration chromatique a été réalisée selon les zones à l’aide de pigments dans la résine mastic, de pigments broyés dans la résine aldéhyde, d’aquarelle ou encore de gouache.
Grâce à cette importante restauration réalisée avec le financement exceptionnel de la Maison Dior, ce paravent a pu être installé dans l’exposition « Christian Dior, couturier du rêve » pour le plus grand plaisir du public et rejoindra les galeries permanentes du musée à l’issue de l’exposition.
Béatrice Quette, chargée des collections asiatiques
Anne Jacquin, restauratrice spécialisée en conservation-restauration de mobilier d’art, objet et mobilier en laque
Florence Bertin, responsable du service de la conservation préventive et de la restauration