Placée au-dessus de la grande salle à manger et donnant sur le jardin d’hiver, au calme, la petite salle à manger est une pièce très privée, de petite taille. De part et d’autre des fenêtres, deux voûtes sous plafond abritent des boiseries à pilastres, arcatures et compartiments de style Renaissance, qui ajoutent à l’intimité du lieu. Elles encadrent d’un côté la cheminée de marbre noir surmontée d’une haute niche et de deux putti alanguis. De l’autre côté, un meuble desserte encastré dans un arrondi complexe, se prolonge par un trompe-l’œil de treille où court une végétation en plein air. Face à la fenêtre, Henri Pierre Picou a peint La Déesse Hébé offrant le nectar divin à la Jeunesse.

Une table ronde, que Pierre Manguin a dessinée dans des formes très simples, occupait le centre de la pièce.

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