« Pendant le confinement, j’ai redécouvert le plaisir du dessin, une pratique que mes rythmes de vie habituels ne me permettaient pas de développer. À l’opposé de la sculpture et de ses contraintes techniques, le dessin m’a permis de m’exprimer plus librement : depuis, j’essaie d’y dédier du temps chaque semaine.

Dans ces deux dessins, le noir, très présent dans mon travail sculptural, prend une tout autre ampleur : c’est à partir de cette obscurité que doivent se dégager la lumière et les formes, et non pas l’inverse. Ces œuvres illustrent également l’évolution de mon état d’esprit pendant cette période : Labyrinthe 12 évoque l’angoisse que nous avons ressentie collectivement, tandis que Labyrinthe 11 est un dessin plus structuré, dans lequel ces inquiétudes se traduisent par le retour de formes sculpturales, que j’associe toujours à des moments de partage et de rencontre. »

“During the confinement, I rediscovered the pleasure of drawing, a practice that my usual pace of life did not permit me to develop. As opposed to sculpture and its technical constraints, drawing allowed me to express myself more freely ; since then, I have tried to devote time to it each week.

In these two drawings, black, which is very present in my sculptural work, takes on an entirely different dimension ; it is out of this obscurity that light and forms emerge, and not the other way around. These works also illustrate the evolution of my state of mind during this period : Labyrinth 12 evokes the anxiety that we collectively felt, while Labyrinth 11 is a more structured drawing, in which these worries are translated by a return to sculptural forms, which I always associate with moments of sharing and encounter.”

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