Les communs datent de 1863. Ils ont été construits pour M. Violet, entrepreneur de travaux publics, puis agrandis par le comte Nissim de Camondo et finalement transformés intérieurement par Moïse de Camondo.

Les bâtiments se situent de part et d’autre du porche d’entrée sur la rue de Monceau. Dans l’aile gauche, la remise aux automobiles a été récemment restaurée pour accueillir des manifestations. On y accède directement depuis la rue par une grande grille. Une porte coulissante ouvre sur une cour, à l’origine en partie vitrée, destinée à l’entretien et au lavage des automobiles.

Au sous-sol se trouvait l’atelier de mécanique et dans les étages les appartements des mécaniciens-chauffeurs.

Moïse de Camondo fasciné par le progrès technique et par la mécanique était amateur d’automobiles ainsi qu’un grand voyageur épris de vitesse. En 1914, quand il s’installe rue de Monceau, cinq voitures prennent place dans la remise : une landaulet et une limousine Renault, un coupé, un double-phaëton et une limousine Panhard.

L’aile droite abrite l’écurie autrefois aménagée pour neuf chevaux. Le plafond composé de voutins de brique dans une architecture métallique et le revêtement mural formé de lambris de bois et de carreaux de céramique ont été conservés.

À la suite de l’écurie, une cour vitrée, ancienne salle de pansage, communique avec la descente à couvert d’automobiles. Ce dernier espace est situé dans l’hôtel particulier, où il prend place sous le grand escalier. Les véhicules pénétraient par la baie cintrée percée à droite de la façade et ressortaient vers une voie privée qui rejoint le boulevard Malesherbes. Les invités pouvaient ainsi quitter leur voiture à l’abri des intempéries pour rejoindre le vestibule de l’hôtel.

Ces espaces ne sont pas accessibles aux visiteurs.

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