Les dimensions du décor dessiné sont de 90 m3 environ : 26 m2 au sol, 45 m2 aux murs et 31 m2.
Le chantier de restauration a débuté par un relevé méthodique des assemblages, des dimensions et des altérations.
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Il s’est poursuivi par un dépoussiérage avec des gommes éponge, des gommes plastiques et un aspirateur.
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Puis est venu le moment de décoller le décor dessiné aux murs, au sol et au plafond... Afin de maintenir une humidité au contact du décor et de parvenir à hydrater la couche de colle entre le décor et la paroi, nous avons appliqué deux couches d’un tissu de viscose humide et une plaque de carton ou de polystyrène recouverte d’une bâche. Nous avons laissé l’ensemble reposer pour que l’humidité pénètre peu à peu et assouplisse la couche de colle.
Le maintien du dispositif (tissu et plaque) nous a demandé un peu d’imagination :
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Au plafond, le maintien de l’humidité a requis plus d’ingéniosité, d’autant que nous avions décidé de ne pas acheter de matériel spécifique qui ne trouverait plus d’usage après le chantier mais d’utiliser ce qui existait déjà au musée. Les différents services techniques ont été sollicités pour obtenir des conseils et du prêt de matériel. Les solutions pour déjouer la gravité ont été améliorées de jour en jour et de lé en lé.
Le temps d’humidification nécessaire a été plus long que ce que les tests nous avaient laissé présager.
Un rouleau a été utilisé pour décoller les lés collés au sol et sur les murs de façon à répartir régulièrement la traction exercée.
Au plafond, le rouleau n’a pas pu être utilisé et la traction a été exercée conjointement par deux ou trois restauratrices.
À la suite du décollage, les lés et les morceaux de toile de verre dessinés ont été posés sur de grands feutres et laissés à sécher jusqu’au lendemain.