Conférences

Si depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, certains mannequins ont connu la renommée auprès du grand public, devenant des icônes médiatiques, les mannequins des périodes précédentes sont moins célèbres. Durant l’entre-deux-guerres, le métier évolue considérablement. Des journalistes comme Louis Roubaud dans Au pays des mannequins (1928) et Georges Le Fèvre dans Au secours de la couture (1929) décrivent le quotidien de la cabine et le parcours de quelques mannequins. Au-delà des essayages, des présentations aux clientes et des prises de vue pour les dépôts de modèles, certains ont fait la une des revues et travaillé avec des photographes de renom.

La conférence évoquera les vies de trois mannequins qui ont porté des modèles pour Lanvin, Vionnet et Chanel : Bella Ariel (1912-1943), Martine Peyre (1907-1991) et Lotka Leitner (1907-1944). L’évocation des itinéraires des mannequins croisera l’histoire de la mode et le contexte politique. Une mise en lumière de parcours singuliers qui ont façonné l’image de la couture française !

Laetitia Hedde, historienne de la mode

Arnaud Nemet, chargé de communication, ex-journaliste

Aude Yung de Prévaux, journaliste

Sébastien Quéquet, commissaire de l’exposition, attaché de conservation, collection de photographie (introduction).

Proposée dans le cadre de l’exposition Mon ours en peluche et présentée par Michel Pastoureau, cette conférence sera l’occasion de parcourir les siècles pour retracer l’histoire occidentale de l’ours.

Longtemps en Europe le roi des animaux ne fut pas le lion mais l’ours. Celui-ci fut même un animal sacré, pensé comme un parent ou un ancêtre de l’homme et faisant l’objet de nombreux cultes. Dès les premiers temps du Christianisme, l’Église partit en guerre contre ces cultes et ces croyances. Elle s’efforça de faire descendre de son trône cet animal par trop admiré, anthropomorphe, brutal, dangereux et présent sur presque tous les terroirs.

Par la suite, l’ours ne cessa de se dévaluer, devenant un animal balourd et ridicule, puis une bête de cirque avant de prendre une éclatante revanche au début du XX e siècle en devenant, sous forme d’un jouet en peluche, le compagnon favori des jeunes enfants.

Michel Pastoureau, directeur d’études émérite de l’Ecole pratique des hautes études.

Anne Monier Vanryb, conservatrice au musée des Arts décoratifs, département moderne et contemporain, collection Jouets (introduction).

En tant qu’acteur de la communication visuelle urbaine, le studio graphique de la Ville de Paris s’applique à répondre à trois critères essentiels : clarté, accessibilité et exigence esthétique. Explorant des médiums variés tels que la photographie, la typographie ou l’illustration, ses réalisations se caractérisent par une esthétique colorée, plurielle et contemporaine, reflet de l’identité parisienne.

Composé d’une dizaine de graphistes, le studio conçoit des projets qui traversent les supports : affiches pour le réseau parisien Clear Channel, signalétiques urbaines, identités visuelles, éditions ou sites internet. Quel que soit le sujet abordé, chacune de ses réalisations établit un dialogue entre l’espace public, les habitants et l’esthétique de la capitale.

Cette conférence permettra de saisir la démarche portée au cours des dernières années en matière de création par le studio graphique et par les acteurs qui le représentent.

Camille Revillon, responsable du studio graphique de la Ville de Paris.

Tom Ségur, directeur artistique au studio graphique de la Ville de Paris.

Amélie Gastaut, conservatrice en chef au musée des Arts décoratifs, département design graphique et publicité (introduction).