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Le musée des Arts décoratifs a à cœur de garder et remettre en état les près de 800 000 œuvres qui composent la collection d’une part, et d’autre part d’enrichir, de compléter cette collection. Soutenez-nous par vos dons !

Le fonds ancien de la manufacture de papier peint Grantil

Manufacture Grantil, 1931-1932
© Photo : Les Arts Décoratifs / Jean Tholance

Installée dans l’Est de la France, la manufacture Grantil a produit des papiers peints pendant plus d’un siècle et demi, grâce à des techniques d’impression traditionnelle à la planche de bois ensuite modernisées par l’usage de cylindres. Elle a été récompensée à de nombreuses reprises lors des Expositions universelles et ses créations ont connu un succès retentissant auprès de clients français dont elles décoraient les foyers. Le musée des Arts décoratifs conserve un ensemble de dix souches et six albums rassemblant 2600 échantillons fabriqués dans les années 1920-1930 qui témoignent du style Art déco. Ils constituent un répertoire de motifs d’une richesse exceptionnelle. L’objectif du projet est de faire inventorier les oeuvres par un jeune chercheur, puis de solliciter une restauratrice spécialisée afin de pouvoir numériser les échantillons. Le projet sera valorisé sur le site internet du musée des Arts décoratifs par la mise en ligne des fiches détaillées et illustrées des papiers peints, accompagnées d’un dossier thématique.

Budget prévisionnel : 37 000 €


Le fonds Martin et Bolotte : la botanique pour inspirer les décorateurs

Arthur Martin et Arthur Bolotte, « Soleil et clématites », vers 1880
© Photo : Les Arts Décoratifs, Paris

Arthur Martin et Arthur Bolotte sont deux dessinateurs pour papiers peints et textiles de la seconde moitié du xixe siècle. Leurs photographies sont présentées dans les premières expositions d’arts industriels organisées par l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie, ancêtre du musée.

Les 189 aristotypes de la collection révèlent le processus de travail des artistes par le calque et la copie – la trace de ces pratiques y est visible – soit au sein de l’atelier que Martin avait ouvert pour y former des élèves, soit à la bibliothèque des Arts décoratifs après l’entrée du fonds en 1903.

Leurs tirages, rares dans les collections publiques françaises, montrent une étude attentive et détaillée des espèces qui sont reproduites en grandes dimensions et qui leur confère une étonnante puissance expressive.

L’objectif est d’inventorier, marquer, restaurer, reconditionner et numériser ces 189 photographies.

Budget prévisionnel : 9.000 €

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