Après des études de bijouterie au lycée professionnel de Saint-Amand-Montrond et un CAP de joaillerie à l’école de la BJO à Paris, Géraldine Luttenbacher travaille pour différents joailliers de la place Vendôme avant de s’installer à son compte. Depuis 2000, elle est représentée par la galerie Naïla de Monbrison.
Son approche du bijou est naturaliste et sculpturale, avec un goût pour le merveilleux, l’évocation de la sensualité du corps, le spectacle de la nature, autant de thèmes qui évoquent l’Art nouveau. Elle aime mélanger les matériaux précieux avec d’autres qui le sont moins (bambou, cuivre, émail, os…). Elle a une prédilection pour les différentes possibilités de texture offertes par le travail de l’or ou de l’argent, brossé, satiné, martelé.
Lors de l’exposition « Dans la ligne de mire, scène du bijou contemporain en France », qui s’est tenue au musée en 2013-2014, une broche Bambou avait été acquise. Cette bague sur le même thème, mais dans un matériau différent, est inspirée cette fois de la racine du bambou. Ce rhizome porte la trace de petits yeux placés alternativement en haut et en bas, permettant à la plante de s’étendre. C’est cette partie non visible du bambou qui a inspiré la créatrice.