Une robe en solde, des coiffes à la mode, des jouets et des vêtements d’enfant stylés, des accessoires sophistiqués… Lors de cette campagne de conservation qui annonce une exposition passionnante, les restaurateurs ont pu découvrir et observer de près une sélection d’œuvres, issues des collections du musée des Arts décoratifs, qui témoignent des premières pratiques de l’industrie : fabrication massive des matières premières, teintures synthétiques ou techniques d’ennoblissement variées (pas toujours propice à la bonne conservation des matériaux), pratique de confection à la pointe, le sentiment de la modernité est omniprésent.
Une robe en crêpe de soie brodée extrêmement fragile qui a nécessité un « défroissage » prudent à l’aide de plaques de verre et d’un léger apport d’humidité.
Une coiffe dont seul l’intérieur présentait des problèmes de conservation compromettant son exposition sur un support.
Sur ces deux peluches anciennes, un léger brossage à l’aide d’outils variés permet de retrouver le gonflant de leur fourrure. La conservation-restauration permet également parfois d’améliorer l’état de présentation des œuvres même si ce n’est pas son objectif premier.
Un nœud de cravate amovible ingénieux mais dont la soie constitutive se fendait. Une étape de consolidation du tissu par couture a été nécessaire pour stabiliser ces dégradations.
Avant, pendant, après traitement à l’aide de plaque de gel d’aga-rose pour atténuer ces taches…qui faisaient « tache » sur cette robe à l’allure presque sportive. Un traitement de défroissage à l’aide de brume d’eau déminéralisée nébulisée a permis de retrouver parfaitement l’aspect graphique de la coupe.
Cet ensemble pour un jeune enfant de 3-4 ans après consolidation du tartan de laine qui a subi une infestation de mites et gommage des boutons d’argent pour leur redonner de l’éclat.