Mercredi 2 décembre à 18:30, Questions de style : Ornements et ornemanistes (2/5)

Les arts décoratifs français du XIXe siècle se caractérisent par un réinvestissement sans précèdent dans l’histoire de l’art des styles du passé. Organisé sur plusieurs années par Les Arts Décoratifs et le musée du Louvre, le séminaire abordera en 2015-2016 les historicismes liés à la Renaissance. Structuré en cinq séances, ce cycle de communications confrontera des spécialistes du XIXe siècle et de la Renaissance afin de décomposer les mécanismes de formation de cet historicisme.

• "Claude-Aimé et Henri Chenavard : pionniers du style Renaissance" par Anaïs Alchus, conservateur-stagiaire, Institut national du patrimoine
• "Michel Liénard et l’ornement néo-Renaissance" par Sophie Derrot, conservateur, Département du Dépôt légal, Bibliothèque nationale de France
• "Renaissance et recueils d’ornements à la Bibliothèque du MAD" par Laure Haberschill, responsable des fonds patrimoniaux, Bibliothèque du MAD

Débats avec Thierry Crépin-Leblond, directeur du musée national de la Renaissance, château d’Écouen

Mercredi 25 novembre à 18:30, Les rendez-vous du papier peint : Les papiers peints chinois dans les collections françaises

Véronique de La Hougue, conservateur en chef au département des papiers peints au Musée des Arts Décoratifs consacre ce rendez-vous aux papiers peints chinois conservés dans les collections françaises. Les interventions portent sur le contexte de création de ces papiers peints, leurs aspects techniques, leur importation par la Compagnie des Indes, ainsi que les motifs et les usages.

Interventions de :
• Julia Bischoff, étudiante en Master international histoire de l’art et muséologie à l’École du Louvre en partenariat avec l’université de Heidelberg.
• Stéphane Castelluccio, chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
• Nicolas Mélard, conservateur du patrimoine au Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)

Mercredi 18 novembre à 18:30, Regards croisés. Trois artistes du bijou contemporain en Corée

Le bijou coréen contemporain compte autant de jeunes artistes émergents et que de talents confirmés. Cette scène active s’ouvre aux formations, aux marchés et aux lieux d’exposition internationaux. Tous partagent un goût pour l’expérimentation des techniques, des formes et des matières, et mêlent pratiques traditionnelles, innovation et liberté d’expression. Karine Lacquemant, co-commissaire de l’exposition « Korea now. Craft, design, mode et graphisme en Corée », invite trois artistes du bijou français, Monika Brugger, Marion Delarue et Annie Sibert, à nous faire partager leur expérience coréenne autour du bijou.

• Monika Brugger a été commissaire de l’exposition itinérante « Un peu de terre sur la peau » organisée au Musée des Arts Décoratifs en 2012 et à Séoul en 2014.
• Marion Delarue a effectué un apprentissage en laque traditionnelle coréenne en 2010 à l’occasion d’un échange universitaire en Corée du Sud au sein du département Laque de la Pai Chai University, puis dans l’atelier de Jeong Eun-jin à Séoul.
• Annie Sibert a découvert la technique Ipsajang (incrustation de l’argent sur métal) pendant son stage en juin 2015, sous la tutelle de l’artiste Hong Jung-sil, désignée comme Patrimoine culturel immatériel coréen.

Mercredi 4 novembre à 18h30, Les rendez-vous graphiques : Malte Martin

Malte Martin né à Berlin en 1958, vit et travaille à Paris. Il débute son parcours par une formation dans la lignée du Bauhaus à la Kunstakademie Stuttgart, avant d’intégrer les Beaux-Arts de Paris et d’entrer dans l’atelier Grapus. Malte anime un atelier graphique qui explore tous les domaines de la création contemporaine – théâtre, danse, musique, exposition – et les enjeux de design dans l’espace urbain. Parallèlement avec Agrafmobile, il a crée un espace d’expérimentation entre création visuelle et sonore, entre gestes et signes. Un laboratoire qui nourrit également des réponses formulées dans le cadre des commandes. « Mon envie, c’est de recréer par ce théâtre visuel un espace public qui donne à voir et à lire autre chose que des signes administratifs et des messages commerciaux. Une tentative de reconquérir l’espace public comme un espace d’imagination appartenant à ceux qui y vivent. »

Mercredi 21 octobre à 18h30, Le mobilier d’Emilio Terry, par Pierre Arizzoli-Clémentel

Durant toute sa vie, Emilio Terry ( 1890-1969 ) a dessiné du mobilier, à côté de ses dessins d’architecture, de ses plans de maisons si imaginatifs, de ses constructions et de ses décors. -La conférence, donnée en l’honneur de l’Association et du conseil d’administration des "Amis d’Emilio Terry" nouvellement créée, aura pour sujet les dessins de mobilier de Terry, dont beaucoup sont conservés au Musée des Arts Décoratifs, et les quelques créations qui furent réalisées, tout d’abord pour Jean-Michel Frank, le magicien du "luxe du rien" dans les années 1930, puis pour différents commanditaires, jusqu’à la fin des années 60.

Par Pierre Arizzoli-Clémentel, ancien directeur des musées des Arts Décoratifs puis du domaine national du château de Versailles et auteur d’un livre sur l’architecte-décorateur paru aux éditions Gourcuff-Gradenigo en 2013.

Mardi 13 octobre à 18:30, Dans l’univers d’une courtisane : les photographies de l’hôtel Païva de Pierre Manguin

La marquise de Païva (1819 ou 1826-1884) est une des courtisanes et des mondaines parmi les plus connues du XIXe siècle, mais elle possède encore aujourd’hui nombre de secrets. Pour assoir sa réputation et impressionner ses contemporains, elle fait ériger entre 1856 et 1865 « un palais alibabesque » sur les Champs-Élysées, par l’architecte Pierre Manguin. Ce dernier, également photographe amateur, réalise au cours des travaux de nombreuses vues que ses descendants donneront à l’Union centrale des arts décoratifs en 1919. Ces photographies, auxquelles est consacrée cette conférence, permettent de découvrir la méthode de travail de Manguin et de l’équipe d’artistes réunis autour de lui, l’agencement et l’ameublement d’un intérieur de courtisane de l’époque, et révèlent le regard double de l’architecte-photographe. Ce matériel, précieux et jusque-là inédit, a permis, avec l’aide des archives, la publication du récent ouvrage "L’Extraordinaire Hôtel Païva".

Par Odile Nouvel-Kammerer, conservatrice honoraire du département XIXe siècle, Musée des Arts Décoratifs de Paris et directrice de publication de l’ouvrage "L’Extraordinaire Hôtel Païva" paru en septembre 2015 aux éditions Les Arts Décoratifs.

Mercredi 10 octobre à 18:30, Questions de style : Collectionner les objets de la Renaissance au XIXe siècle (1/5)

Avec Audrey Gay-Mazuel, conservateur, département XIXe siècle, Musée des Arts Décoratifs, Anne Dion-Tenenbaum, conservateur en chef, département des Objets d’art, musée du Louvre, Philippe Malgouyres, conservateur en chef, département des Objets d’art, musée du Louvre et Monique Blanc, conservateur en chef au département Moyen Âge/Renaissance, Musée des Arts Décoratifs.

Les arts décoratifs français du XIXe siècle se caractérisent par un réinvestissement sans précédent dans l’histoire de l’art des styles du passé. Organisé sur plusieurs années par Les Arts Décoratifs et le musée du Louvre, le séminaire abordera en 2015-2016 les historicismes liés à la Renaissance. Structuré en cinq séances, ce séminaire confrontera des spécialistes du XIXe siècle et de la Renaissance afin de décomposer les mécanismes de formation de cet historicisme.

Mardi 29 septembre à 18:30, Projection de "Tomi Ungerer. L’Esprit frappeur" et rencontre avec l’artiste

Quelques jours avant l’ouverture de l’exposition « Une histoire encore ! 50 ans de création à l’école des loisirs », Les Arts Décoratifs vous proposent de rencontrer l’artiste Tomi Ungerer dans le cadre de la projection de "Tomi Ungerer. L’Esprit frappeur", réalisé par Brad Bernstein en 2012. Le film retrace le parcours chaotique, baroque et tumultueux de l’un des plus grands illustrateurs contemporains. La projection du documentaire sera suivie d’un débat avec le public.

Avec Tomi Ungerer et Anne Monier, conservatrice au département des jouets, Musée des Arts Décoratifs, et commissaire de l’exposition « Une histoire encore ! 50 ans de création à l’école des loisirs ».

Jeudi 17 septembre à 16:00, Korea now ! Craft, design, graphisme et mode en Corée

Olivier Gabet, directeur des musées des Arts Décoratifs et commissaire général de « Korea Now ! Craft, design, graphisme et mode en Corée », et Mo Chul-min, ambassadeur de France en Corée, accueillent les différents commissaires de l’exposition et des artistes exposant au sein de ce premier événement d’envergure consacré à la Corée dans un musée français. Ensemble, ils évoquent les différentes disciplines artistiques, entre histoire et contemporanéité.

Les métiers d’art en Corée et le regard français sur les pratiques coréennes, avec Karine Lacquemant, assistante de conservation, département moderne et contemporain, Musée des Arts Décoratifs, Rheem Mi-sun, Korea Craft and Design Foundation, Chung Hae-cho, laqueur, Kwon Dae-sup, céramiste et Choi Byung-hoon, designer.

La mode, entre tradition et modernité, avec Éric Pujalet-Plaà, assistant de conservation, collections mode contemporaine, Musée des Arts Décoratifs, Suh Young-hee, Korea Craft and Design Foundation, et Kim Young-seok, designer spécialisé dans le hanbok.

Le graphisme coréen et son histoire, avec Amélie Gastaut, conservatrice, collection design graphique, Musée des Arts Décoratifs, Choi Bum, Korea Craft and Design Foundation, et Ahn Sang-soo, designer graphique.

Mercredi 16 septembre à 18:30, Dubuffet ou l’idée festive : André Breton et Jean Dubuffet, accord et désaccord

Jean Dubuffet et André Breton partagent une même fascination pour les productions marginales et s’engagent ensemble dans l’aventure de la Compagnie de l’Art Brut, à la fin des années 1940, à Paris. Cette amitié intense et fulgurante prendra pourtant des allures conflictuelles, notamment à propos de la notion de « l’art des fous », source d’une rupture sans retour.

Lucienne Peiry, docteure en histoire de l’art, commissaire d’expositions, directrice de la Collection de l’Art Brut à Lausanne de 2001 à 2011, et auteur de plusieurs livres dont l’ouvrage de référence sur l’Art Brut, publié chez Flammarion (français, anglais, allemand, chinois).

Ce programme s’articule, en relation avec la donation de Jean Dubuffet au Musée des Arts Décoratifs, autour de l’actualité des expositions, de la recherche et des publications concernant l’artiste, et en partenariat avec la société des Amis de la fondation Dubuffet.

Mercredi 10 juin à 18:30, Les rendez-vous graphiques : Annette Lenz

Née en Allemagne, Anette Lenz est une graphiste installée à Paris depuis de nombreuses années. Elle partage son temps entre son atelier et l’enseignement à la HEAD de Genève.

Ses réalisations – des affiches, des identités visuelles, des publications pour des partenaires qui sont le plus souvent des institutions culturelles publiques (Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre, le Musée des Arts Décoratifs, le Ministère de la Culture et de la Communication, le FRAC Bourgogne, Radio France, Arte, le Théâtre d’Angoulême, La Filature, Le Nouveau Relax) ou pour Hermès – sont régulièrement exposées et récompensées. Elle y associe images, recherches typographiques, couleurs intenses, rythmes chorégraphiques et beauté du papier. Membre de l’Alliance Graphique Internationale, elle pratique un graphisme engagé. À travers son travail, elle vise à créer du lien social et à instiller de la poésie dans notre quotidien.

Tous les deux mois, un graphiste est invité à évoquer ses projets. Rendez-vous organisés par Amélie Gastaut, conservatrice, Design graphique et Publicité, Les Arts Décoratifs.

Mercredi 20 mai à 18:30, À propos des métiers d’art : Innovations, nouvelles pratiques, nouveaux matériaux, nouveaux produits

À travers des exemples concrets rencontrés au cours de leur parcours ou dans leurs propres réalisations, Felipe Ribon (designer, photographe, commissaire d’exposition), Grégoire Talon (Responsable du centre de recherche et d’information du Pôle d’Excellence des Matériaux Souples des Compagnons du Devoir) et Ludovic Avenel (ébéniste créateur) exploreront la notion d’innovation et son application dans les métiers d’art.

Organisé en partenariat par Les Arts Décoratifs et l’Institut National des Métiers d’Art, dans le prolongement des Journées d’études internationales « Les Métiers d’art, à mots découverts » (février 2013) et dans la perspective des prochaines journées d’études internationales à l’automne 2015, le cycle de conférences « À propos des métiers d’art », a pour but d’encourager les échanges entre les chercheurs, les professionnels et le public autour des problématiques économiques et de l’innovation dans ce secteur.

Mercredi 8 avril à 18:30, Les rendez-vous graphiques : Cléo Charuet aka Cleoburo

Cléo Charuet / Cleoburo est directrice artistique, graphiste et réalisatrice indépendante. De l’imprimé à l’animé, sa vision 360° lui permet d’aborder autant des identités de marque – Paris Photo notamment dont elle a conçu la communication visuelle pour Paris et Los Angeles, Magnum Gallery ou Le Club des Directeurs Artistiques –, des campagnes publicitaires, des images de mode, des expositions /installations – Eat, Print, Love pour les Designers Days 2013 –, des livres – Vu par David Lynch et Mutations édités par Steidl, Roger Vivier édité par Rizzoli –, des sites Internet, des habillages pour la télévision et des films publicitaires. Elle collabore avec Hermès, Cartier, LVMH, Arte et Orange. Elle a conçu récemment le très remarqué et plébiscité relookage des produits Monoprix, projet qui rentrera prochainement dans les collections du Centre National des Arts Plastiques.

Mercredi 1er avril à 18:30, Les rendez-vous du papier peint : Mutations et le papier peint

Invitée pour l’exposition « Mutations » à réaliser une œuvre autour d’une pièce des collections des Arts Décoratifs, l’artiste plasticienne Léa Barbazanges, s’inspirant d’un papier peint au motif en tontisse du XVIIIe siècle de la réputée manufacture Réveillon, conçoit Tontisse panoramique. Pour la réalisation de cette œuvre, qui ne nécessite un recours qu’aux savoir-faire traditionnels, elle fait appel à François-Xavier Richard, fondateur de l’Atelier d’Offard, créateur de papier peint à la planche, fidèle aux techniques des grandes manufactures des XVIIIe et XIXe siècles.

Ce papier peint aux huit lés non identiques livre un décor raffiné, aux matériaux d’origine minérale, animale et végétale, révélant le jeu des formes et la beauté naturelle des matières employées.

Ils présenteront leur travail aux cotés de Eric Sébastien Faure-Lagorce, commissaire de l’exposition et Véronique de La Hougue, conservatrice en chef au département des papiers peints, Musée des Arts Décoratifs.

Mercredi 18 mars à 18:30, À propos des métiers d’art : Le numérique dans les métiers d’art, la main et le code

Le numérique transforme profondément nos modes de vie mais aussi notre manière de concevoir et de fabriquer les choses. Quel impact peut-il avoir sur les métiers d’art ? Va-t-il conduire à de nouvelles hybridations, lisser ou effacer les différences entre l’artisanat d’art et l’industrie ? Les évolutions technologiques récentes, telles que l’impression 3D, la découpe laser etc. questionnent l’univers des savoir-faire traditionnels, tandis que le phénomène DIY (Do it yourself) et les multiples possibilités de personnaliser des objets redéfinissent le rapport du client à l’objet. Quels sont les opportunités ou les risques de ces technologies et de ces pratiques numériques pour les métiers d’art ?

Avec Jean-Louis Fréchin, designer, directeur de l’agence Nodesign, directeur conseil pour le design prospectif et les innovations numériques à l’Ecole nationale supérieure de création industrielle (ENSCI – Les Ateliers), Laurent Nogues, dirigeant fondateur de la société Créanog (création graphique, impression de luxe), Maître d’Art, et Stéphane Bondu, joaillier-boîtier, Maître d’Art.

Jeudi 12 mars à 18:30, Les métiers de la mode : Nicolas Ouchenir, calligraphe

À l’ère du tout numérique, la calligraphie attire par sa rareté et son caractère unique et sur mesure. Nicolas Ouchenir, directeur artistique et calligraphe, réalise pour les grands noms de la mode et du luxe des identités visuelles et des invitations pour les défilés, les inaugurations et les soirées. Entouré de ses assistants, il collabore avec les plus grandes maisons telles que Prada, Moët & Chandon, Miu Miu, Chloé, Galliano, Rochas, Viktor & Rolf, Roger Vivier, Dom Pérignon, Guerlain, Cartier, PPR, LVMH… Ambassadeur du projet “L’Écriture est un Voyage” pour Louis Vuitton - cabinets d’écriture éphémères qui sont des lieux de rencontres où artistes, calligraphes, relieurs, maroquiniers ou papetiers offrent des démonstrations au public -, il participe à la sélection d’instruments d’écriture comme les encres, les stylos, les carnets et les papiers monogrammés.

Mercredi 11 mars à 18:30, Dubuffet ou l’idée festive : Un Barbare en Europe. Jean Dubuffet et le paradigme primitiviste

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la critique d’art qualifie de primitiviste le travail de Jean Dubuffet. Or, peintures et écrits de l’artiste n’ont de cesse de se démarquer d’une telle approche. L’entreprise de l’Art Brut aidant, c’est à une déconstruction du paradigme primitiviste que se livre Dubuffet, ouvrant la voie à une critique radicale de l’histoire de l’art et de l’esthétique dans leurs fondements mêmes.

Conférence par Baptiste Brun, docteur en Histoire de l’art, Centre allemand d’histoire de l’art, Paris, enseignant à l’École du Louvre et membre du Crab (collectif de réflexion autour de l’art brut).

Mercredi 4 février à 18:30, Les rendez-vous du papier peint : Promenade dans le château de Compiègne, les papiers peints

Grande demeure des souverains français, depuis la fin de l’Ancien Régime jusqu’au Second Empire, le palais de Compiègne offre de prestigieux témoignages des arts décoratifs de ces différents règnes. Le papier peint y occupe une place importante, en particulier dans les appartements des hôtes des souverains et dans les espaces de service. Les travaux menés au cours des trente dernières années dans le cadre de la restitution des états historiques ont justifié très tôt la mise en œuvre d’une entreprise de collecte et de sauvegarde des papiers peints. Plus récemment, l’étude des papiers peints d’un appartement d’invités par Blandine Valleix, dans le cadre d’un master de l’École du Louvre, puis la restitution en 2014 des appartements d’invités 33 et 34 par Marc Desti, conservateur, témoignent de l’importance d’un patrimoine trop longtemps considéré comme peu digne d’intérêt.

Mercredi 28 janvier à 18:30, François Mathey, un précurseur méconnu

Brigitte Gilardet, docteure en histoire de l’art contemporain, chercheure associée à l’IHTP (CNRS), auteure de Réinventer le musée – François Mathey, un précurseur méconnu (1953-1985), paru en septembre 2014 aux éditions les presses du réel et Olivier Gabet, directeur des musées des Arts Décoratifs, évoqueront ensemble la carrière de François Mathey (1917-1993).

Conservateur puis conservateur en chef au Musée des Arts Décoratifs de 1953 à 1985, il sut mettre à profit l’ouverture prônée par l’Union centrale des arts décoratifs pour exposer au musée l’art contemporain (notamment lors des rétrospectives Picasso, Léger, Chagall, Dubuffet, Matisse et Yves Klein), le design (avec la création du Centre de création industrielle en 1969) et les champs encore à la marge de l’histoire des arts à l’époque comme la photographie, les métiers d’art, les arts populaires, la bande dessinée, l’art brut, le graphisme ou le dessin de presse. Il marqua ainsi durablement l’institution de son empreinte.

Mercredi 21 janvier à 18:30, À propos des métiers d’art : Les nouveaux savoir-faire au service de la création : l’expérience « lab-a-jour »

Un moment Slow Made qui conjugue savoir-faire, design et innovation. Dans le cadre des Journées Européennes des Métiers d’Art 2014 au Palais de Tokyo, le mouvement Slow Made et l’INMA animaient un workshop expérimental d’immersion dans le temps de la création. Pensé comme un laboratoire collectif et ouvert, le workshop LAB-A-JOUR a rassemblé des étudiants et jeunes professionnels des métiers d’art, des arts appliqués et du design, lesquels ont associé leurs savoir-faire et leur créativité à l’audace d’un collectif de makers-hackers pour revisiter, ensemble, le concept d’abat-jour. L’objectif était de favoriser le dialogue entre disciplines, de croiser les savoir-faire et de rapprocher l’univers du « fait avec le temps nécessaire » de celui du prototypage rapide. L’expérience a donné naissance, au-delà de prototypes, à un nouveau protocole de recherche et de création.

Intervenants : Marc BAYARD, conseiller pour le développement culturel et scientifique au Mobilier National et président fondateur de l’association Slow Made, Nicolas RIZZO, responsable du développement à l’Institut National des Métiers d’art, secrétaire général de l’association Slow Made, Jean-Baptiste SIBERTIN-BLANC, designer, parrain du workshop, accompagnés de Marie LOMBARD, designer, participante du workshop.

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