« Apprendre à créer »… dans l’anthropocène
Par Benjamin GRAINDORGE, Designer, Professeur à l’Esadse et Sophie PÈNE, Professeure à l’université Paris Descartes
Les écoles d’art et de design sont régulièrement présentes à la Biennale du design, une des expositions, menée par l’Esadse, étant dédiée à l’actualité des projets et recherches des étudiants.
L’exposition nommée « Le Monde sinon rien », conçue par l’Esadse et le CRI, s’attache à la transformation des apprentissages. Elle invite à écouter la génération des étudiants : quels auteurs, créateurs, scientifiques les inspirent ? Quels sujets, techniques et matériaux les intéressent ? De quelles connaissances pensent-il avoir besoin pour prendre soin du monde dans lequel ils vivent ?
L’exposition, reportée au printemps 2022, a pris la forme d’un lieu virtuel qui invite aux expérimentations créatives, et y puisera le matériau de la prochaine exposition. Il est temps de porter attention aux récits de la génération qui reçoit le monde, tel qu’il est, et en a la charge. C’est dans ce sens que le collectif constitué autour de la Cité du design imagine le New Bauhaus, un réseau virtuel d’expérimentations, imaginant pas à pas une « école des écoles de l’anthropocène »