Objets d’art

Candélabres

Destinés à compléter l’éclairage de la pièce, les candélabres étaient le plus souvent disposés en paire sur les tablettes des cheminées et en vis-à-vis sur la console qui pouvait meubler le mur opposé. Ceux-ci à trois lumières offrent une riche ornementation en bronze doré à la fois caractéristique du style Louis XVI et de l’affirmation du retour à l’antique qui se confirme dans les années 1790 pour triompher sous l’Empire.

  • Paire de candélabres

    Paris, vers 1780-1790
    bronze patiné et bronze doré
    legs ALEXIS GODILLOT, 1938

    inv. 33823 A et B
  • Projet pour une table-console et sa garniture

    JEAN-DEMOSTHENE DUGOURC (1749-1825)
    Paris, vers 1790
    dessin à la plume, encre noire et rehauts d’aquarelle
    don DAVID DAVID-WEILL, 1924

    inv. CD 2703

Feux

La paire de chenets participe du décor de la cheminée, formant un tout avec le trumeau de glace qui la surmonte, les bras de lumières fixés de part et d’autre ou encore, comme ici, la paire de candélabres que l’on dispose sur la tablette. La partie décorative, en bronze doré, assure la fixation des barres du foyer destinées à recevoir les bûches. Elle n’est donc pas en contact avec l’ardeur des flammes et permettait de décliner toute sorte d’ornements. Ces lionnes au repos dressées sur un socle drapé veillaient ainsi sur le feu. Leur auteur n’est pas connu mais fait honneur au travail des fondeurs, doreurs et ciseleurs actifs dans le dernier tiers du XVIIIe siècle qui tels Pierre Gouthière, Pierre-Philippe Thomire ou Pierre-Auguste Forestier, portèrent à son apogée l’art du bronze doré.

  • Paire de chenets

    Paris, vers 1785
    bronze, fer dorure
    don de la VICOMTESSE MARGUERITE DE PONCINS, 1946

    inv. 35404 A et B

Vases

Décoratifs, ces vases accompagnaient les garnitures disposées sur les tablettes de cheminée ou sur le haut des meubles. Ils complètent ici les autres pièces en bronze ciselé et doré. Souvent le fruit du travail de plusieurs artisans, ces pièces avaient pour point de départ un dessin donné soit par un ornemaniste soit par un architecte. A partir de ce dessin, le bronzier confiait la réalisation du modèle en bois à un sculpteur sur bois puis réalisait le modèle en cire afin de pouvoir procéder à la fonte. La fonte terminée, le ciseleur achevait la précision du rendu des différents ornements et la pièce pouvait alors être dorée.

  • Paire de vases

    attribuée à PIERRE-PHILIPPE THOMIRE (1751-1843), bronzier
    Paris, vers 1790-1800
    bronze ciselé et doré
    legs COMTESSE de VALENCIA DE DON JUAN, 1918

    inv. 21120 A et B