Bijou fantaisie

La bijouterie « fantaisie » qui utilise des matières non précieuses, fut baptisée ainsi lors de l’Exposition universelle de 1900 à Paris. Elle succédait à la « bijouterie d’imitation » qui, depuis le XVIIIe siècle, proposait à une clientèle modeste des imitations de matières précieuses. Le doublé, le plaqué, le doré, la dorure galvanique sont des procédés qui permettent d’utiliser une infime quantité d’or. Le pomponne, le pinchbeck, le similor, le chrysocale sont des alliages imitant l’or tandis que le ruolz, le tiers-argent et le maillechort imitent l’argent. Le diamant et les pierres précieuses sont remplacés par le verre, le strass (verre au plomb), ou les pierres de synthèse qui apparaissent au début du XXe siècle.

 

D'après Evelyne Possémé, Bijouterie-Joaillerie, Editions Massin, Paris 1995.