2011, Année Jules Maciet...
La Bibliothèque du MAD lui rend hommage à travers 4 expositions :
• Jules Maciet, Le vertige des images I, du 11 janvier au 11 mars
• Bernard Ollier, Extension du domaine Maciet, du 17 mars au 14 mai
• Jules Maciet, Le vertige des images II, du 30 mai au 29 juillet
• Matthew Bakkom, Face to face, du 15 septembre au 4 novembre

Cuir, XIXe siècle
© Matthew Bakkom

Entre 1885 et 1911, un amateur d’arts décoratifs et généreux donateur nommé Jules Maciet initia, avec la complicité d’un groupe d’amis, l’une des plus complètes collections d’images de son époque. C’est à partir de 1904 que la collection qui porte son nom trouve sa résidence permanente à la Bibliothèque du MAD, au 111 Rue de Rivoli.

L’effort encyclopédique de Jules Maciet s’y exprime, encore aujourd’hui, sur quelques 500 mètres d’étagères allant du sol au plafond et contenant un total de 4727 volumes. Chacun de ces volumes mesure 40 x 60 x 7,5 cm, pèse 5 kilos et comprend entre 90 et 150 pages. Elle était et demeure une encyclopédie de référence à l’usage des designers, artisans et artistes, divisée en 493 catégories, qui vise à rendre compte du monde visuel dans sa globalité.

Matthew Bakkom a, durant des mois, patiemment dépouillé album par album les centaines de milliers d’images de la collection dont il dit :« je soupçonnais qu’enseveli sous ce trésor se trouvait un portrait accidentel de Paris comme un mammouth gelé sous les plaines de Sibérie, chacune des images étant un pièce de son ossature imaginaire ».

Costume perse, XIXe siècle
© Matthew Bakkom

A l’occasion du centenaire de la mort de Jules Maciet, la Bibliothèque du MAD a donné carte blanche à Matthew Bakkom lors de sa résidence aux « Récollets » pour un projet en deux volets :
• une exposition intitulée « Face à Face » dans laquelle Matthew Bakkom utilise les procédés les plus fins du scanner pour faire resurgir de la foule d’images contenues dans les albums des portraits quasi insoupçonnables
• une publication : « La main invisible de Jules Maciet », journal gratuit, tiré à 3000 exemplaires, dans lequel l’artiste met en résonance des images, pour un portrait du Paris du XIX ème, témoin à ses yeux de la « psychologie esthétique, de la poétique citoyenne et de l’évolution du contexte culturel de l’époque »

Avec le soutien de la Ville de Paris et du programme de résidences internationales Ville de Paris / Institut français.

1 COMMENTAIRE
  • Face à face, un projet de Matthew Bakkom
    13 avril 2017 11:33, par Nicole Marchand-Zañartu

    C’est tout simplement une merveille.

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